Coucou tout le monde...
çà fait bien longtemps que j'avais pas écrit, pris le temps de me poser pour composer quelque chose.
Et puis du coup quand j'avais un peu de temps j'ai écris quelques bribes que le démarrage de la saison 4 de Prison Break m'ont donné envie de modifier et d'adapter à la suite de la série.
Par contre, je préfère prévenir les personnes qui n'ont pas vu le premier épisode de cette saison 4 que mon Os en est largement inspiré donc que ceux qui ne veulent pas être spoliés passent leur chemin, c'est préférable
Dans cet Os, je me suis concentrée su la relation Misa, les sentiments des personnages (j'adooooooooooooooooore faire çà
) pour exprimer ce qui n'est que visible ou sous entendus dans la série...
Voilà, voilà...sur ce, bonne lecture à ceux qui vont se lancer
OS : Retrouvailles
Je tourne et retourne sans cesse dans ma tête nos dernières paroles...
- c’est une cause perdue Michael...
- Je t’aime Sara...
- moi aussi je t’aime...
Puis le bruit de la tonalité quand plus rien ne nous raccroche l’un à l’autre.
Depuis ce jour, la souffrance, les doutes, la peur, le froid, la fuite, les blessures du corps qui s’estompent mais l’âme qui reste marquée à jamais...
Je n’ai pas oublié cet endroit humide où nous étions les poupées de chiffons de Gretchen.
Je n’oublierai pas, jamais. C’est impossible.
Il y a encore des matins où je me réveille en sueurs et où j’ai l’impression que mes cicatrices se sont rouvertes. Mais quand mes doigts touchent ma peau ils n’y sentent que les vestiges de ma souffrance.
Accoudée à la fenêtre, je regarde sans vraiment les voir les badauds qui circulent quelques mètres plus bas. Ils sont pressés, occupés, concentrés, ils ont un objectif précis, un but, quelque chose qui les attends et qui les fait avancer. Je sais que j’ai un sourire amer sur le visage, malgré moi.
Il y a encore quelques mois, même dans la peur, même dans le doute de mes sentiments, je me serais réjouis de le retrouver.
J’aurais vécu çà sans crainte, sans arrière pensée, je me serais laissée aller à mon bonheur en occultant le reste.
Aujourd’hui c’est différent. Il y a les souvenirs de ces douleurs, tout ce temps indéfinissable où j’ai attendu qu’il vienne me délivrer.
Je sais que je ne suis qu’une égoïste. Il était enfermé en prison et je voulais qu’il vienne.
J’aurais voulu le voir débarquer tel un chevalier et j’aurais voulu qu’il tue tout le monde, toutes ces personnes qui m’ont fait tant de mal.
Personne n’est venu.
Je suis partie de moi-même, trompant la vigilance des ennemis.
Je ne regrette pas d’être encore en vie, je vais Le revoir, lui, la seule personne pour laquelle j’ai tenté de vivre, de survivre, la seule personne qui pouvait me sortir de cet enfer.
Pourtant je ne cesse de craindre ces retrouvailles tout autant que je les désire.
J’ai perdu l’envie, la foi.
J’ai cette crainte que tout cela soit vain, que jamais nous ne pourrons être heureux ensembles, que toujours cette histoire nous poursuivra. Si nous étions fait pour nous faire souffrir mutuellement ?
Je sais que mon humeur noire n’arrange pas les choses mais j’ai du mal à me réjouir et j’ai peur de mes réactions face à Michael.
Si je découvrais que la flamme est partie ? Si je me rendais compte que ce qui m’a maintenue en vie a disparu ?
Soudain je sursaute.
Le vieil ami de mon père est là. C’est lui que Michael a appelé dès que le doute sur ma mort s’est emparé de lui.
Depuis mon procès, il a été si présent, sans lui je ne sais pas ce que je serais devenue. Il s’est occupé de moi depuis ma fuite, depuis que Chicago est de nouveau ma ville.
Cette ville où tout a commencé.
- Sara, ils arrivent...Je me retourne et lui fait face. Je sais qu’il n’a pas besoin de traducteur pour comprendre à travers mon regard à quel point j’ai peur de le revoir tout autant que je suis impatiente.
- je suis prête- tu n’es pas obligée de me mentir tu sais...
- je sais...çà me rassure juste de le dire...
- tout va bien se passer, vous attendez cela tout les deux depuis si longtemps
- justement, le temps et les évènements ne nous ont pas vraiment épargnés...
- il n’est jamais trop tard Sara !
Je lui souris.
Je sais qu’il a raison.
Je regarde à nouveau en contrebas à travers la fenêtre, un sourire moins forcé vient de se dessiner sur mon visage. Un énorme 4x4 noir vient de se garer en bas de l’immeuble.
Je sais qu’il est dedans.
Les silhouettes se dessinent à l’extérieur du véhicule au fur et à mesure que ses occupants en sortent.
J’aperçois la carrure de ses épaules lorsqu’il s’extrait doucement de la voiture. Il scrute les alentours, comme un expatrié qui reviendrait après un long voyage de l’étranger. Il n’a pas vraiment de sourire sur les lèvres, de ce que je peux distinguer de mon perchoir en tous cas. Il a l’air soucieux, préoccupé, peut être pressé d’en finir ?
Il doit se dire comme moi, que malgré l’éternité et le fossé qui nous sépare notre vie d’avant, Chicago n’a pas changé. Nous voyons juste la ville avec un nouveau regard.
Il lève la tête vers l’immeuble...
Il regarde dans ma direction mais les vitres fumées ne lui permettent pas de me voir. Pourtant c’est comme si l’espace d’un instant son regard avait réchauffé mon cœur.
Le temps se suspend, j’ai l’impression que cela dure des heures.
Seule dans la pièce froide je ferme les yeux et compte les secondes qui me séparent encore de lui.
Il y a cette boule dans ma gorge, ce froid, j’ai peur de mal réagir, j’ai peur de ce que je vais lire dans ses yeux.
J’entends le bruit sourd de la porte qui s’ouvre, d’une main sur la poignée.
J’ouvre les yeux mais mes membres sont glacés, je ne peux pas bouger.
- Sara...Je n’ai jamais entendu mon prénom prononcé de la sorte.
Échappé d’un murmure, le prolongement d’un sanglot, la douceur de son regard que j’imagine déjà alors qu’instantanément je retrouve l’usage de mes membres.
Je me retourne vers lui lentement, ma peine s’envole et mon sourire s’installe tel un rayon de soleil sur mon visage.
Je sens la dureté dans mon cœur qui s’enfuie alors que les prunelles de ses yeux scintillent dans la pénombre de la pièce.
Je me précipite sur lui.
Nos corps collés, l’odeur de son cou contre mon visage, je respire enfin mon oxygène. La chaleur, la douceur de sa peau, je me sens revivre, inondée de bonheur.
Je relève doucement les yeux vers lui, hésitante et tremblante.
Son sourire m’invite à prendre ses lèvres un court instant, comme pour sceller nos retrouvailles.
Là où tout a commencé, un baiser, un simple baiser.
Je sens la même chaleur qui m’envahit à chaque fois, et pourtant c’est encore différent.
Ce baiser a une saveur particulière, une saveur d’interdit, ou plutôt une saveur inattendue. Je n’aurais pas cru possible il y a encore quelques jours qu’il soit possible de redécouvrir la chaleur de ses baisers.
La porte s’est refermée derrière nous. Nous sommes seuls, je veux graver ce moment, je sais que cela ne durera pas.
Je vois la flamme qui brille dans mes yeux au travers de ses pupilles, je me sens heureuse et je me demande comment j’ai pu douter.
J’aime cet homme à en crever. Comment j’ai pu croire que la flamme avait pu s’éteindre ?
- Sara, tu es là...tu...tu vas bien ?
- ne t’inquiètes pas Michael, je vais très bien...
Son regard m’interroge et son sourire fait place aux premiers doutes.
Suis-je une mauvaise menteuse ?
« Oui j’ai souffert Michael, peut être encore bien plus que tu n’oses l’imaginer, mais ne gâche pas l’instant, pas maintenant. Les révélations viendront plus tard. Là, je veux profiter.
De tout.
De toi.
De nous.
Je veux que ces instants que l’ont nous as volé explosent aujourd’hui.
Je veux t’aimer, je veux que tu m’aimes, je veux tout çà tout de suite et le reste suivra en temps voulu. »
Son sourire me réchauffe et je plonge encore ma tête dans son cou pendant que ses mains caressent mon dos. J’ai un léger sursaut mais je sais qu’il ne me fera pas de mal.
Les cicatrices sont refermées aujourd’hui.
A moi de soigner les blessures de l’âme maintenant.
Fin.
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Sujet: OS Retrouvailles...attention spoilers 
Sam 6 Sep - 15:59
Si il ya quelu'un qui peut le faire, c'est toi!!! 
